語(yǔ)文課文項(xiàng)鏈莫泊桑段落劃分(2)
語(yǔ)文課文項(xiàng)鏈莫泊桑段落劃分
項(xiàng)鏈莫泊桑作者簡(jiǎn)介
居伊·德·莫泊桑,一生寫(xiě)短篇小說(shuō)將近300篇,被譽(yù)為 “ 短篇小說(shuō)之王 ”。他的短篇小說(shuō)構(gòu)思別具匠心,情節(jié)變化多端,描寫(xiě)生動(dòng)細(xì)致,刻畫(huà)人情世態(tài)惟妙惟肖,令人讀后回味無(wú)窮。他的作品深受叔本華的影響,滲透了濃厚的悲觀主義。莫泊桑早年犯有神經(jīng)痛和強(qiáng)烈的偏頭痛, 巨大的勞動(dòng)強(qiáng)度與未曾收斂的放蕩生活,使他逐漸病入膏肓。直到1891年,他已不能再進(jìn)行寫(xiě)作,在遭受疾病殘酷地折磨之后,在1893年7月6日逝世,年僅43歲。他一生創(chuàng)作了6部長(zhǎng)篇小說(shuō)和359篇中短篇小說(shuō),及三部游記。
居伊·德·莫泊桑(1850—1893)是法國(guó)19世紀(jì)后半期著名的批判現(xiàn)實(shí)主義作家。他出生于法國(guó)諾曼底的一個(gè)沒(méi)落貴族家庭。中學(xué)畢業(yè)后,普法戰(zhàn)爭(zhēng)爆發(fā)了,他應(yīng)征入伍,兩年的兵營(yíng)生活使他認(rèn)識(shí)了戰(zhàn)爭(zhēng)的殘酷,祖國(guó)的危難啟發(fā)了他的愛(ài)國(guó)思想。戰(zhàn)爭(zhēng)結(jié)束后,他到了巴黎,先后在海軍部和教育部任小職員,同時(shí)開(kāi)始了文學(xué)創(chuàng)作。1880年完成了《羊脂球》的創(chuàng)作,轟動(dòng)了法國(guó)文壇。以后離職從事專門(mén)的文學(xué)創(chuàng)作,并拜福樓拜為師。10年間他寫(xiě)了300多個(gè)短篇和6個(gè)長(zhǎng)篇,其中許多作品流傳深廣,尤其是短篇小說(shuō),使他成為一代短篇小說(shuō)巨匠。長(zhǎng)篇有《她的一生》《漂亮朋友》(《俊友》)等;中短篇有《菲菲小姐》《項(xiàng)鏈》《我的叔叔于勒》等。這些作品都不同程度的諷刺和揭露了資本主義的罪惡,尤其是在資產(chǎn)階級(jí)思想腐蝕下的人們精神的墮落。
他的小說(shuō)在藝術(shù)手法上很深的造詣,特別是短篇小說(shuō)。他的作品重視結(jié)構(gòu)的布局,行文波瀾起伏,引人入勝,故事情節(jié)巧妙真實(shí),結(jié)局出人意料,又在情理之中;另一個(gè)突出特點(diǎn)是用洗練的筆墨揭示人物內(nèi)心世界,塑造了很多鮮明的、生動(dòng)的藝術(shù)形象。
項(xiàng)鏈莫泊桑課文內(nèi)容介紹
項(xiàng)鏈?zhǔn)且黄唐≌f(shuō),由法國(guó)名作家莫泊桑作于1884年。故事講述了小公務(wù)員的妻子瑪?shù)贍柕聻閰⒓右淮瓮頃?huì),向朋友借了一串鉆石項(xiàng)鏈,來(lái)炫耀自己的美麗。不料,項(xiàng)鏈在回家途中不慎丟失。她只得借錢(qián)買(mǎi)了新項(xiàng)鏈還給朋友。為了償還債務(wù),她節(jié)衣縮食,為別人打短工,整整勞苦了十年。最后,得知所借的項(xiàng)鏈原是一串假鉆石項(xiàng)鏈。 本文以項(xiàng)鏈本身為線索,通過(guò)借項(xiàng)鏈、丟項(xiàng)鏈、還項(xiàng)鏈的線索自然地帶領(lǐng)讀者走進(jìn)女主人公瑪?shù)贍柕碌纳罴捌鋬?nèi)心世界,深刻領(lǐng)略19世紀(jì)的法國(guó)小人物無(wú)法決定自身命運(yùn)的悲劇現(xiàn)實(shí)。
項(xiàng)鏈課文原文
La Parure.
C'était une de ces jolies et charmantes filles,nées,comme par une erreur du destin,dans une famille d'employés. Elle n'avait pas de dot,pas d'espérances,aucun moyen d'être connue,comprise,aimée,épousée par un homme riche et distingué ; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l'instructionpublique.
Elle fut simple,ne pouvant être parée ; mais malheureuse comme une déclassée ; car les femmes n'ont point de caste ni de race,leur beauté,leur grace et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native,leur instinct d'élégance,leur souplesse d'esprit,sont leur seule hiérarchie,et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.
Elle souffrait sans cesse,se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement,de la misère des murs,de l'usure des sièges,de la laideur des étoffes. Toutes ces choses,dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperue,la torturaient et l'indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres muettes,capitonnées avec des tentures orientales,éclairées par de hautes torchères de bronze,et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils,assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne,aux meubles fins portant des bibelots inestimables,et aux petits salons coquets,parfumés,faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes,les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention.
Quand elle s'asseyait,pour dner,devant la table ronde couverte d'une nappe de trois jours,en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté : Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela... elle songeait aux dners fins,aux argenteries reluisantes,aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses,aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx,tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gelinotte.
Elle n'avait pas de toilettes,pas de bijoux,rien. Et elle n'aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle et tant désiré plaire,être enviée,être séduisante et recherchée.
Elle avait une amie riche,une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir,tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers,de chagrin,de regret,de désespoir et de détresse.
Or,un soir,son mari rentra,l'air glorieux et tenant à la main une large enveloppe.
Tiens,dit-il,voici quelque chose pour toi.
Elle déchira vivement le papier et en tira une carte imprimée qui portait ces mots :
Le ministre de l'instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur de venir passer la soirée à l'htel du ministère,le lundi 18 janvier.
Au lieu d'être ravie,comme l'espérait son mari,elle jeta avec dépit l'invitation sur la table,murmurant :
Que veux-tu que je fasse de cela
- Mais,ma chérie,je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais,et c'est une occasion,cela,une belle ! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde officiel.
Elle le regardait d'un oeil irrité,et elle déclara avec impatience :
Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là
Il n'y avait pas songé ; il balbutia :
Mais la robe avec laquelle tu vas au théatre. Elle me semble très bien,à moi...
Il se tut,stupéfait,éperdu,en voyant que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya :
Qu'as-tu qu'as-tu
Mais,par un effort violent,elle avait dompté sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues humides :
Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par conséquent je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux nippée que moi.
Il était désolé. Il reprit :
Voyons,Mathilde. Combien cela coterait-il,une toilette convenable,qui pourrait te servir encore en d'autres occasions,quelque chose de très simple
Elle réfléchit quelques secondes,établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe.
Enfin,elle répondit en hésitant :
Je ne sais pas au juste,mais il me semble qu'avec quatre cents francs je pourrais arriver.
Il avait un peu pali,car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s'offrir des parties de chasse,l'été suivant,dans la plaine de Nanterre,avec quelques amis qui allaient tirer des alouettes,par là,le dimanche.
Il dit cependant :
Soit. Je te donne quatre cents francs. Mais tache d'avoir une belle robe.
Le jour de la fête approchait,et Mme Loisel semblait triste,inquiète,anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir :
Qu'as-tu Voyons,tu es toute drle depuis trois jours.
Et elle répondit :
Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou,pas une pierre,rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère,comme tout. J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée.
Il reprit :
Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.
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